• AKAI 4000 DS

    Ma platine magneto à bandes, j'en suis fier !  Ce n'est pas une TANDBERG ni une UHER ou une REVOX mais malgré tout, je l'aime. Elle m'a séduit avec sa lecture des bandes en position verticale, ses diverses possibilités dont le " son sur son ". Grâce à un judicieux branchement, je l'ai même utilisé comme chanbre d'écho lorsque je faisais de la musique avec des instruments " réels " .....

    L’Akai 4000DS est trop petit pour lire les bobines de 26cm, mais largement bien dimensionné pour lire les autres formats de bobines. Cet appareil donne des résultats remarquables à 19cm/s et très bons à 9,5cm/s. De plus, l’enregistrement sur cet appareil se fait sur le principe de ¼ de piste. Donc, la dimension des bobines ne gène pas.

    Le passage d’une vitesse à l’autre se fait par l’ajout d’un mandrin sur l’axe du cabestan, solution simpliste et dépassée datant des années 50 et d’ailleurs critiquée à l’époque. Mais cette solution donne d’excellents résultats puisque le volant tourne toujours à la vitesse la plus grande.

    En fonction de la vitesse choisie, il faut sélectionner l’égalisation correspondante par un levier inverseur. A l’époque, en 1975, les notions de qualité étaient différentes d’aujourd’hui. Ainsi, il était dépassé d’utiliser une technique vieille de 20 ans, et ce, quel que soit le résultat obtenu. Notez ce détail, aujourd’hui, dans notre société de consommation et du jetable, nous recherchons justement cette qualité et cette fiabilité.

    La mise en marche, l’arrêt, le défilement et le rembobinage se font par deux leviers en aluminium massif.

    Le réglage du niveau d’enregistrement se fait voie par voie, dans chacun des deux cas par deux boutons concentriques. Sur chaque voie, l’un des potentiomètres règle le niveau de l’entrée micro ou de la prise DIN, et l’autre celui de la prise cinch, ce qui donne la possibilité de faire des mixages entre le micro et la prise DIN.

    Le réglage du niveau d’enregistrement se fait voie par voie, dans chacun des deux cas par deux boutons concentriques. Sur chaque voie, l’un des potentiomètres règle le niveau de l’entrée micro ou de la prise DIN, et l’autre celui de la prise cinch, ce qui donne la possibilité de faire des mixages entre le micro et la prise DIN.

    Point négatif, le niveau de sortie n’est pas réglable. Il faut donc choisir son casque en conséquence.

    Le sélecteur de pistes est placé sur le capot des têtes et permet l’enregistrement en monophonie sur une piste ou l’autre, ou en stéréo sur les deux pistes.

    AKAI 4000DS3

     

    L’Akai 4000DS est un monomoteur. Cela veut dire qu’on trouvera un nombre conséquent de renvois et de leviers permettant toutes les fonctions en mettant en contact des roues et des poulies.

    Le défaut des appareils monomoteur est la faible vitesse de rembobinage. C’est effectivement le cas de l’Akai 4000DS. Mais étant donné le prix de cet appareil à sa sortie, soit 1760 francs en 1975, l’ajout de deux moteurs de rembobinage auraient sérieusement contribué à faire grimper le prix.

    Il n’existe aucuns presseurs sur les têtes magnétiques. Cela signifie que le chargement des bandes s’en retrouve simplifié et cette configuration limite les soucis électroniques et mécaniques.

    La courroie qui relie le volant à la poulie moteur est en Néoprène plate, un choix intéressant car ces courroies ont une durée de vie supérieure aux autres types de courroies. A l’époque, on les pensait inusables.

    Cette technologie simple offre l’avantage d’une durée de vie importante dans le temps. La mécanique, telle qu’elle est construite, ne peut quasiment pas s’user, ni tomber en panne dans le cas d’une utilisation normale.

    L’utilisation du moteur unique offre comme dit une très grande constante dans la vitesse de défilement  du début à la fin de la bande. La vitesse réelle est légèrement supérieure à la vitesse théorique, mais cette différence est tellement faible qu’il serait académique de constater qu’elle existe, comme nous le verrons sur les chiffres.

    Le taux de pleurage en mesure pondérée oscille entre 0,10 et 0,13% suivant la vitesse. Il est de 0,15% sur toute la longueur de la bande à 19cm/s. Il est de 0,2% à 9,5cm/s.

    Ces résultats sont excellents, et plus encore si l’on tient compte de la classe de cet appareil.

    L’électronique :

    Toutes les commandes étant assurées mécaniquement, l’électronique s’en retrouve grandement simplifiée. 4 transistors par voie pour l’amplificateur d’enregistrement, 4 transistors pour l’amplificateur de la lecture, et deux transistors permettant d’obtenir le courant haute fréquence.

    L’alimentation est stabilisée.

    Particularité intéressante, le vu-métre indique le volume du signal appliqué à l’amplificateur d’enregistrement lorsque le commutateur est sur la position écoute de la source, et il indique le volume du signal enregistré sur la bande lorsque le commutateur est sur la position écoute de la bande.

    Les mesures :

    A l’époque, les normes demandaient que le contrôle des mesures soit fait à 20 dB en dessous du niveau zéro. A 19cm/s et à 9,5cm/s, les courbes ont une large étendue dans les aiguës lorsque les enregistrements sont réalisés dans ces conditions. Mais il y a mieux. On voit que la bande supporte des modulations fortes au niveau zéro dans les aiguës, rares sont les magnétophones à faire aussi bien, même ceux haut de gamme. Le taux de distorsion est extrêmement faible à zéro. Une distorsion harmonique de 3% n’est atteinte que lorsque la bande est enregistrée à +9dB.

    Sur cet appareil, le constructeur a délibérément sacrifié la performance signal/bruit à la performance distorsion harmonique et bande passante. Cette solution permet d’éviter des saturations dues à des pointes de modulation non visibles sur les vu-mètres à cause de l’inertie des aiguilles lors des enregistrements.

    Une note sur la séparation des voies en stéréo. On constate qu’elle est largement supérieure à celles données par les meilleures cellules phonocaptrices de l’époque.

    La sensibilité des entrées est très grande, elles ne sont pas saturables. 

    AKAI 4000DS2

     

    Caractéristiques mesurées par HiFi Magasine de l’akai 4000DS :

    - Taux de pleurage et de scintillement sur toute la longueur de la bande : environ 0,10 à 19 cm/s et 0,12 à 9,5 cm/s

    - Temps de rembobinage  avant et arrière : 140 s pour 360m et 280 s pour 720m.

    - Rapport signal/bruit : Pondéré 52 dB et non pondéré 48 dB à  19 cm/s

    Pondéré 53 dB et non pondéré 48 dB à 9,5 cm/s

    - Taux de distorsion harmonique à 0 dB : 0,8% à 9,5 et 19 cm/s

    - Taux de distorsion harmonique à + 9 dB : 3% à 9,5 et 19 cm/s

    - Fréquence de prémagnétisation : 103 800 Hz

    - Ecart sur lecture de bande étalon : 19 cm/s : environ 2 dB,  9,5 cm/S : environ3 dB

    1. -Bande passante pour enregistrement à  -20 dB : 19 cm/s = 40 à  

    22000 Hz à + ou - 1dB

    9,5 cm/s = 63 à 16000 Hz à + ou – 2 dB       

    - Bande passante pour enregistrement à 0 dB : 19 cm/s = 40 à 20000 Hz à + ou – 1 dB

    9,5 cm/s = 63 à 10 000 Hz à + ou – 2 dB            

    - Azimutage des têtes magnétiques : excellent

    - Niveau de sortie casque : 33 mV / 8 Ohm, soit 140 microwatts

     

    Caractéristiques constructeur :

    - Diamètre maximum des bobines : 18 cm

    - Standard d’enregistrement : NAB

    - Bande passante : 30 à 23000 Hz à + ou - 3 dB à 19 cm/s

    - Bande passante : 30 à 16000 Hz à + ou – 3 dB à 9,5 cm/s

    - Pleurage et scintillement à 19 cm/s : > 0,15%

    - Pleurage et scintillement à 9,5 cm/s : > 0,2%

    - Tolérance sur vitesses : 2%

    - Séparation des canaux : >70 dB en mono et >50 dB en stéréo

    - Rapport signal/bruit : > 50dB

    - Fréquence de prémagnétisation : 100 Hz

    - Têtes magnétiques : effacement, enregistrement entrefer 1 micron mètre, idem pour la tête de lecture.

    - Moteur à induction 4 pôles.

    - Entrée : microphone : 0,8 mV/5 KOhm, cinch 60 mV/150 KOhm, DIN 0,4 V, 

    - Sorties ligne et cinch : 1,23 V – casque, 30 mV/8 Ohm

    -Dimensions : 406 x 314 x 194mm

    - Poids : 11,4 Kg.

    1. -Prix lors de sa sortie en 1975 : 1760 Francs.


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  • Un film bien sympathique qui vous permettra de revivre l'épopée des radios pirates de l'époque et en particulier celle de " Radio Rock " qui n'est rien d'autre que la célèbre " Radio Caroline " qui émettait depuis un bateau ancré dans les eaux internationales de la mer du Nord. Elle retransmettait alors en continu, essentiellement des programmes de musique anglo-saxonnes, sur diverses fréquences et depuis plusieurs bateaux. Aujourd'hui radio Caroline est une radio basée à terre, diffusant ses programmes sur internet, sur le satellite et parfois sur la bande AM, depuis son troisième et dernier bateau radio le Ross Revenge à l'occasion d'émissions spéciales.

    Dans les années 60, Radio Caroline pouvait être captée dans le nord de la France. A l'origine en 1964, elle pouvait être captée dans la zône côtière du Nord-Pas de Calais et jusqu'en Normandie. Cette même année, le plus célèbre des présentateurs était le " Président Rosko ". 

    Je vous laisse découvrir la bande annonce de ce film qui est sorti sur les écrans en Mai 2009 .....

     

     


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    SL-P222A

    Allez, comme annoncé dans plusieurs de mes précédents articles, je vais vous présenter les éléments constituant mon appareillage Hifi Vintage. Je n'ai pas d'appareils prestigieux car lors de mes achats, j'ai toujours recherché le meilleur rapport qualité-prix. Par ailleurs, j'ai toujours été persuadé que le maillon le plus important d'une chaîne Hifi était les enceintes acoustiques ( c'est la raison pour laquelle à une époque, j'ai moi-même fabriqué des enceintes acoustiques ).

    Je vais commencer aujourd'hui par l'une de mes platines-lecteurs CD. Vous allez me dire " ce n'est pas franchement Vintage .... ). Quelque part, vous avez raison mais malgré tout, cette platine datant du milieu des années 80, il est considéré qu'elle fait maintenant partie du Vintage ( presque 30 ans ..... )

    TECHNICS SL-P222A

    Lecteur CD Technics 

    Principales caractéristiques de l'appareil :

    Form Compact disk player
    Frequency characteristic 2Hz-20kHz±0.5dB (EIAJ)
    Dynamic range 96dB or more (EIAJ)
    SN ratio 96dB or more (EIAJ)
    THD 0.005% or less (1kHz, EIAJ)
    THD 0.003% or less (1kHz, 0dB, harmonic content up to the 10th order)
    Channel separation 96dB or more (EIAJ)
    Wow and flutter Below a limit of measurement (EIAJ)
    Digital filter 18 bits of 4fs digital filter
    Headphone-output level A maximum of 15mW/32 ohms (variable)
    Power source AC100V, 50Hz/60Hz
    Power consumption 8W
    Dimensions Width 430x height 92x depth of 274mm
    Weight 3.6kg
    Adjunct Wireless remote control

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  • Afin de rendre ce blog le plus interactif possible, j'aimerais beaucoup que vous m'apportiez vos témoignages à propos de boums auxquelles vous avez dû participer dans un passé plus ou moins proche : organisation, déroulement, ambiance de ces boums ainsi que la musique qui vous faisait vibrer ....

    Voici un exemple de témoignage que j'ai trouvé sur le net et qui est très représentatif du phénomène des boums que les jeunes organisaient au cours des années 60 et 70 :

    Oui, bien sur les jeunots, moi j'ai vraiment connu les boums. La musique : Claude François, Les Rolling Stones, les Shadows; Bill Haley, Elvis Presley, Ray Charles, Richard Anthony (et oui !) Les Chaussettes Noires (d'ailleurs j'en portais des chaussettes noires ) les Chats Sauvages, Les Platters, Paul Anka, Brenda Lee, Question Mark, Scott Mac Kenzie, les Beattles, enfin tout quoi, tout ce qui déplaisait à nos parents. Question boisson, non pas de Banga (ça n'existait pas encore) mais du Pschitt (pour toi mon ange, Pschitt Orange, pour moi , garçon, Pschitt citron) et les tout premiers coca cola.

    Pschitt

    Comment on faisait ? On demandait à nos parents l'autorisation, ils contrôlaient la liste des copains qui devaient venir, en général l'après midi, on fermait les rideaux..... et la folie pendant 4 heures, enfin une folie raisonnable qui vous semblerait bien fade aujourd'hui "

    Il semblerait que le phénomène des boums ait bien traversé le temps et que les jeunes d'aujourd'hui continuent toujours à en organiser entre copains-copines ( sauf que maintenant, l'appellation a changé : on parle de " Teufs " au lieu de Boums  ). En voici un exemple que j'ai trouvé sur le Net :

     

    Dans l'attente du plaisir de vous lire, à plus .... Bien amicalement


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    Hifi

     

    Bonsoir,

    Je viens aujourd'hui vous entretenir d'une question que je me pose depuis quelques temps :  pourquoi les appareils hifi dits analogiques ( hifi des années 60 jusqu'à la fin des années 80 ) et disques vinyl ont été remplacés par les appareils numériques et les CD ?  

    J'ai bien réfléchi au risque de me griller les quelques neurones dont est équipé mon modeste cerveau et voici quelques débuts de réponses plutôt logiques et artistiques que techniques :

    - au début des années 60, seule une élité était équipée d'un appareillage Hifi ( plus exactement, d'un appareillage stéréophonique ). Cet appareillage était alors considéré comme coûteux et comme un luxe. Au cours des trois décennies qui suivirent, cet équipement s'est démocratisé et le parc Hifi est devenu beaucoup plus important. Si cette Hifi " analogique " avait perduré, le marché aurait vu sa progression nettement ralentir voire même stagner ...... Or, nous sommes dans une société de consommation et il a fallu aux industriels, imaginer autre chose pour relancer les ventes ..... ils ont fait appel aux chercheurs, ingénieurs et techniciens pour qu'ils imaginent de nouvelles technologies, de nouveaux produits ..... quitte à léser les tites n'oreilles des véritables amateurs de son. 

    Pour que cette nouvelle génération d'appareils et de disques ait du succès, ils ont misé sur un argument important :  le gain de place ..... d'où le CD bien plus petit que les vinyls 33 tours, les mini-chaînes et même mico-chaînes bien moins encombrantes que les chaînes des générations précédentes.

    Si la ménagère et l'auditeur peu exigeant y ont trouvé leur compte, il n'en a pas été de même pour le véritable amateur de son :

    - avec un CD, le son est moins fidèlement reproduit qu'avec le vinyl, surtout dans les fréquences aigûes, le son est moins coloré, moins " chaud ".

    - si les appareils constituant une mini ou une micro-chaîne sont globalement fiables et performants, il n'en est pas de même pour les enceintes acoustiques. Pour une bonne reproduction du son, la qualité des haut-parleurs est certes importante mais malheureusement, ne suffit pas. En effet, pour une bonne reproduction du son, il faut que l'enceinte soit parfaitement insonorisée de l'intérieur, parfaitement hermétique pour que le son ne sorte que par la façade avant. Pour que le son ait de la profondeur, il faut que l'enceinte acoustique ait un volume proportionnel à la puissance des haut-parleurs et à la pièce dans laquelle on écoute la musique. Alors, les mini ou micro-chaînes diffusent du bruit ( qui peut être très puissant ) mais pas du véritable son. 

    Comme beaucoup d'entre nous, je me suis équipé de ce nouveau matériel mais, au fil du temps, je me suis rendu compte de la supercherie. Je me suis rendu compte que depuis des années, j'écoutais de la musique sans ressentir les sensations que je ressentais avant. 

    Heureusement que j'ai conservé mon ancien matériel ainsi que ma collection de disques vinyls. Je les ai remis en service et en éprouve beaucoup de satisfaction.  Au fil du temps, je vais vous les faire découvrir.

    Je vous dis à bientôt. Bien amicalement 

           

           


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